La compréhension des sites archéologiques passe nécessairement par l'interprétation des vestiges mis au jour lors des fouilles. Si certaines structures, ainsi que les activités qui y sont liées, sont aisées à identifier grâce à leur morphologie et au mobilier qui y est retrouvé, il arrive également que les indices archéologiques soient insuffisants pour procéder à la caractérisation. Un « mobilier » particulier n'est cependant que rarement exploité : les sédiments archéologiques en eux-même. En effet, les activités humaines, et particulièrement celles qui procèdent à la transformation de la matière, produisent des pollutions invisibles à l'œil nu qui se déposent dans le sol. Un travail de thèse qui vient d'aboutir ouvre la voie au repérage d'autres marqueurs chimiques, outre le phosphore qui est déjà connu de la communauté scientifique. Les analyses ont été réalisé à l'aide de la spectrométrie de fluorescence à rayons X, une technique analytique qui a récemment été ajoutée aux outils de l'archéologue. L'approche d'étude des sites qui y est présenté a été synthétisé dans un court film documentaire que nous nous proposons de vous projeter.
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